Le ciel reste très bas, il fait un gris sombre et cela se ressent sur les photos, il n’y a pas moyen de les rendre plus joyeuses.
La forteresse naturelle du Borgarvirki
Le temps reste maussade, il pleut et la nuit il a neigé jusqu’à 300m au dessus du niveau de la mer. Nous montons quand même sur la petite montagne basaltique du Borgarvirki qui nous rappelle le Lamdouar près de Rissani au Maroc: une colline creuse utilisé pour se réfugier, à des fins militaires et d’étable. Des murets écroulés à l’intérieur témoignent de ce passé.
Les coordonnées géographiques du parking au sud-est de la colline sont 65.474263, -20.595755.
Avec ce cadran an inox et sa pointe au centre, on pourrait viser et identifier les montagnes, si on les voyait mieux.
Même avec ce ciel bas, on a une bonne vue de la petite montagne.
Les montagnes ont moins de 1000 mètres et se trouvent au sud du Borgarvirki. La neige fraîche tombée en juillet descend jusqu’à 500 mètres d’altitude.
Ce lac est formé par une lagune au fond du Húnafjörður. La rivère Víðidalasá se déverse dans le lac. La surface du lac dépend des marées et mesure donc entre 29 et 44km². Sa profondeur maximum est de 9 mètres.
Vue retour sur notre Berlingo, il ne faut pas monter bien haut.
Détour à Hvammstangi
En redémarrant notre voiture, nous nous rendons compte que le réservoir est assez vide. Nous manquons aussi de vivres après les journées sur la presqu’île de Snaefellsnes. Dans le doutes des services proposés dans les villages plus loin à l’ouest, nous retournons à Hvammstangi au sud-ouest de de la presqu’île de Vatnsnes où nous sommes passés la veille. Nous faisons le plein de tout ce qui manque et nous repartons plus rassurés en direction est.
L’église et l’abri chauffé de Þingeyrar
Un peu plus à l’est, nous reprenons une piste pour l’église de Þingeyrar. Elle est grande, en pierre et une fois n’est pas coutume, fermée. Mais il y a une maison moderne à côté, sans doute pour accueillir des voyageurs. Il y a une cuisine dedans, un bon chauffage, un appareil pour se faire du café (avec caisse à coté). Avec le temps qu’il fait c’est le moment idéal pour le repas du midi. Nous restons une heure ici bien au chaud. Les coordonnées GPS de cet abri sont 65.554877, -20.403803.
Cette assez grande église en pierres date de 1877 et se trouve à l’endroit d’un ancien couvent maintenu du 12e au 16e siècle.
Dans l’abri pour le voyageur sont exposés de copies du Landnámabók, du Homiliu-bók et du Codex Regius de l’Ancien Edda. Il s’agit de recueils de légendes avec des sources véridiques rassemblées entre le 9e et le 13e siècle.
Le Landnámabók (« le livre de la colonisation » en français, souvent abrégé Landnáma en islandais) est un manuscrit décrivant de manière très détaillée la colonisation (landnám) de l’Islande par les Scandinaves aux 9e et 10e siècle. Le recueil commence avec l’établissement initial d’Ingólfur Arnarson à Reykjavik et ses prétentions sur les différentes parties de l’île. Le livre s’attache ensuite à tenir le compte des descendants des premiers colons, et retrace les généalogies familiales et les évènements les plus importants jusqu’au 12e siècle: plus de 3000 personnes et 1400 colonies sont nommément citées. Il fait également la liste des 435 hommes qui seraient les colons initiaux de l’Islande, la majorité d’entre eux s’étant établis au nord et au sud-ouest de l’île. Ce livre demeure une source inestimable de renseignements sur l’histoire et la généalogie des Islandais. Les contemporains de l’auteur du Landnámabók faisaient déjà partie de la cinquième génération d’Islandais. L’enregistrement des faits a reposé jusque-là sur la transmission orale, dont la fiabilité est passablement moindre plus de 200 ans après les faits. L’intérêt de cette société de propriétaires terriens à la généalogie et aux descendances est tellement forte, en raison des titres de propriété des terres, que le Landnámabók reste une source fiable. La première version du Landnámabók n’est pas parvenue jusqu’à nos jours. Elle a été établie au 9e siècle et il est admis que ce livre est l’oeuvre d’Ari Þorgilsson ou, pour le moins, qu’il a participé à sa création. Sur la photo: la page AM 104 du Skarðsárbók. Source: Wikipédia
Le Homiliu-bók (sermons islandais) est un recueil de prières chrétiennes du Moyen-Âge islandais et le plus ancien livre conservé d’Islande. Il a probablement été écrit au monastère de Þingeyrar en l’an 1200. C’est un grand manuscrit sur 102 peaux de veau.
Le célèbre livre ci-bas regroupe les poèmes Eddiques. Il s’agit surement d’une copie effectue à la fin du 13e siècle à partir de manuscrits plus anciens perdus à nos jours. Les poèmes d’Edda sont composés de chants mythologiques et héroïques. L’histoire du livre commence avec sa découverte en 1643 et remise à l’évêque de Skálholt. Après un détour au Danemark, le livre retourne en Islande en 1971. La présente copie date de 1937.
Et il pleut encore quand nous repartons. Sur les montagnes se trouve de la neige fraîche tombée la dernière nuit.
La météo n’invite plus à d’autres excursions trop loin de la route 1, on fait donc un peu de distance sur la route circulaire nord en direction est.
Le musée des des glaces flottantes à Blönduós
Sur cette longue étape, nous visitons aussi le petit musée des glaces flottantes dans la maison ancienne Hillebrandtshús à Bönduós. C’est un autre endroit pour nous réchauffer un peu.
Les glaces flottantes sont celles qui sont arrachés au Pôle Nord, le musée traite donc autour des thèmes de la glace et de la mer en hiver. Il y a essentiellement de tableaux explicatifs (islandais et anglais) c’est donc peu intéressant pour un enfant.
La maison historique date de 1877. Une rénovation a relevé que du bois beaucoup plus ancien à été utilisé pour la construction. Les coordonnées géographiques du musée sont 65.659902, -20.299941.
Pour les crampons, on avait sans doute trop pensée aux fers à cheval ces temps-ci.
En route vers Varmahlíð
En continuant sur la route 1, nous nous arrêtons au Col Anastarpi, entre Blönduós et Varmalhíð, en Islande du Nord. La pluie cesse, mais les montagnes restent voilées, même si ce voile change de minute en minute à cause du vent.
Le poète Stephan G.Stephansson (1853 – 1927), a passé la plupart de sa vie au Canada. Son nom natal islandais était Stefán Guðmundur Guðmundsson.
En bas le temps couvert lors d’un été artique en Islande et la vue par dessus la vallée du Héraðsvötn en direction est.
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