Nous avons quitté la presqu’île de Snæfellsnes par le nord-est sous une pluie battante et elle nous suit jusqu’à la côte nord. En dépit de cette météo bien islandaise, nous entamons le tour d’un premier cap de de la côte nord de l’île
Il n’est que 17h mais avec la pluie il fait très sombre. Le centre de phoques de Hvammstangi a malheureusement déjà fermé. Il est temps pour nous de chercher une place pour la nuit. À Hvammstangi se trouve un camping sans aucune protection au vent. Nous sortons sur la piste 711 en direction du cap vers le nord à la recherche d’un endroit pour dormir.
Côte est de Vatnsnes
La piste est en bon état, mais la fine poussière volcanique se transforme en boue qui ruisselle de tous les côtés du véhicule. La vue est bonne et la pluie est en principe en train de finir sans que la force du vent s’amenuise.
Sous ces conditions, nous admirons les phares de loin. Ce phare, aussi souvent appelé phare de Vatnsnes, marque la division du Húnaflói en Hrútafjöður et Miðfjorður. Il a été construit en 1951 et est en opération depuis. Le ciel est couvert mais quelques rayons de soleil éblouissent l’eau du Húnaflói.
Le mer est peu accueillante, pourtant elle regorge de vie animale.
Les phoques se reposent de la chasse. Il s’agit sans doute de phoques gris. Mais ils sont bien loin, la photo est prise avec un téléobjectif.
Les plumes des canards eiders remplissent en partie nos sacs de couchage. Il faut cependant savoir qu’il s’agit de plumes prises dans les nids des oiseaux, ils restent à l’état sauvage.
Nous passons les maisons de Tjörn, il s’agit des dernières habitations avant le cap.
Installation au Cap Nesta de la Presqu’île de Vatnsnes
Nous ne trouverons de place que directement sur le cap, à Krossanesvík. Il y a ici une piste chaotique parallèle à la route. Il n’est pas évident d’y trouver une place à peu près plate pour la voiture. Avec le vent extrême, nous abandonnons très vite l’idée de monter la tente pour notre files et nous nous préparons mentalement à dormir à trois dans le Berlingo.
Avant, il nous reste un autre problème à résoudre: chauffer notre repas. Même en faisant simple avec une seule boîte de conserve, il me faut un bon quart d’heure pour pourvoir enflammer le réchaud à essence. Il nous faut l’entourer complètement de pierres pour le démarrer. Au moins André a une belle vue en cuisinant. Devant nous, le cap Vatnsnes, le détroit du Danemark puis l’Océan Glacial Arctique.
Nous n’attendons pas la nuit pour nous coucher car nous sommes fatigués. Mais à trois la nuit ne sera pas reposante. Notre fils de 9 ans bouge beaucoup dans son sommeil. Notre erreur est surtout de tous dormir dans un sens, car on est vraiment serré aux épaules. Un de nous trois aurait dû se retourner. Rien que la manœuvre pour se déshabiller est un exercice de gymnastique, car il est impossible de sortir. On ne le voit pas sur les photos, mais il pleut fort et les goûtes volent à l’horizontale.
Phoques à Hvítserkur
Le temps ne s’est pas beaucoup amélioré le lendemain matin. Mais la pluie fait des pauses. Petit déjeuner dans la voiture puis départ. Avant que le chauffage se mette sérieusement en marche, nous nous arrêtons à Hvítserkur. C’est une lagune au fond du Húnafjörður. Sur le banc de sable se reposent beaucoup de phoques le matin. Ils se reposent ici le matin avant de repartir à la chasse.
La lagune au fond du Húnafjörður est une longue île de sable protégée où les phoques ne sont pas dérangés. Mais cela n’empêche pas les déchets plastiques d’atterrir ici.
Nous avons observé ce phénomène plusieurs fois: tout un grand groupe se repose sur une île ou un banc de sable et un unique phoque vient voir les touristes par pure curiosité. Reste à savoir qui regarde qui. Celui-ci est venu très près (bien que la photo ait été prise avec un téléobjectif). Vu son nez, ce devait être un gros mâle.
Un sterne en position pour piquer la tête dans l’eau. Il n’y a pas de photo du plongeon malheureusement.
La côte est est encore moins raide que la côte ouest. La falaise du Hvítserkur se détache singulièrement.
La falaise Hvítserkur est un reste d’une côte basaltique plus massive. Elle est percée de plusieurs trous, mais le mauvais temps ne nous encourage pas à faire le détour. Ici donc la vue du sud.
Nous regagnons la voiture pour y préparer un thé et on reprend la longue route vers l’est. Mais avant, nous devons rejoindre la route 1 qui est ici bien loin au sud.
En bas la carte de notre route de 320 kilomètres ce huitième jour en Islande du Cap Vatnsnes à Akureyri. Nous nous arrêtons:
- à Hvítserkur
- au Borgarvirki, à Þingeyrar et à Blönduós
- à la Víðimýrarkirkja
- à Glaumbær
- à Akureyri
Route: Cap Nesta – 711 – 713 – Hvítserkur – 713 – 717 – Borgarvirki – 717 – 716 – 1 – 72 – Hvammstangi – 72 – 1 – Ólafslundur – 721 – Þingeyrar – 721 – Ólafslundur – 1 – Blönduós – 1 – Col Anastarpi – 1 – piste – Viðimýri – piste – 1 – Varmahlið – 75 – Glaumbær – 75 – Varmahlið – 1 – Öxnadalur – 1 – Akureyri – Camping Hamrar – Akureyri – Camping Hamrar.
- Les routes 711, 713, 716, 717, 721 et celle vers Viðimýri sont des pistes en bon état.
- La route 717 est plus caillouteuse.
- Les route 1, 72 et 75 est bien sûr goudronnée.
- L’accès au parking de Hvítserkur est une piste défoncée.
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