Le musée du Kon-Tiki et du Râ II à Oslo

André ayant lu le récit du voyage du Kon-Tiki de Thor Heyerdahl dans son adolescence et l’ayant relu avec son fils cette année, il fallait bien sûr aller voir le radeau d’origine en grandeur nature. Le musée se trouve juste en face de celui du Fram.

Salle du Kon-Tiki

Le Kon-Tiki est un radeau construit par l’anthropologue norvégien Thor Heyerdahl pour réaliser une traversée de l’océan Pacifique. En dérivant et avec l’aide d’une voile rudimentaire, l’embarcation et son équipage partent du Pérou et parviennent à rejoindre l’archipel des Tuamotu après cent un jours et huit mille kilomètres de navigation du 28 avril au 7 août 1947. La taille du radeau: 13,6 mètres de long, 5,5 mètres de large, le mât fait 8,8 mètres de haut, la cabine 4,4 x 2,4 mètres. (Source: Wikipédia)

Parmi les 6 membres d’équipage Erik Hesselberg (1914–1972) est le navigateur. C’est également lui qui a dessiné le visage du dieu Kon-Tiki sur la voile du radeau.

Le Kon-Tiki dans son musée. Photo © André M. Winter

Le Kon-Tiki dans son musée. Photo © André M. Winter

Au premier plan une cage pour se faire remonter de plongées de réparations sous le radeau lors d’attaques de requins.

Poupe et cabine du Kon-Tiki. Photo © André M. Winter

Poupe et cabine du Kon-Tiki. Photo © André M. Winter

Le Kon-Tiki, ainsi nommé du nom du dieu du Soleil chez les Incas, est construit sur le modèle des embarcations traditionnelles précolombiennes. Il est réalisé en assemblant des rondins de balsa, sans clou ni rivet, seulement avec des cordes. Au cours de la traversée, ses occupants survivent principalement grâce à la pêche et à la récupération d’eau de pluie. Le but de cette expédition scientifique, conduite par Thor Heyerdahl, est de réfuter une objection courante à sa théorie selon laquelle les populations des îles du Pacifique étaient en partie originaires d’Amérique: la traversée sur une telle embarcation était considérée comme impossible. (Source: Wikipédia)

Même avec cette preuve, la théorie de Thor Heyerdahl est obsolète de nos jours. L’expédition reste néanmoins un exploit.

Kon-Tiki vu côte tribord en 2016. Photo © André M. Winter

Kon-Tiki vu côte tribord en 2016. Photo © André M. Winter

Salle du Râ II

En 1969, Thor Heyerdahl tente d’appliquer sa méthode de démonstration par l’exemple en utilisant cette fois des bateaux en papyrus des anciens Égyptiens qu’il pense aptes à traverser l’océan Atlantique. Une première expérience à bord du Râ échoue après 5000 kilomètres en mer, mais l’année suivante, le bateau de papyrus Râ II, parti du Maroc, atteint la Barbade, poussé par les courants marins, démontrant que les anciens Égyptiens auraient pu influencer les civilisations amérindiennes pré-colombiennes. (Source: Wikipédia)

Réplique du bateau en papyrus Râ II. Photo © André M. Winter

Réplique du bateau en papyrus Râ II. Photo © André M. Winter

Cette embarcation est longue de 12 mètres.

Proue de la réplique du bateau en papyrus Râ II. Photo © André M. Winter

Proue de la réplique du bateau en papyrus Râ II. Photo © André M. Winter

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