Nous cherchons un phare pour passer le nuit, ce ne sera pas la dernière fois. Sur le site de San Emeterio, il y a trois autres points intéressants à joindre en marche à pied: l’ermitage de San Emeterio, la ruine de la Iglesia de Santa María de Tina et la Cueva del Pindal. Nous allons voir tous ces sites, mais bien sûr, la grotte est fermée. Il faudrait réserver à l’avance et ce n’est pas bien compatible avec notre manière très flexible de voyager. On a en gros une direction et une date d’arrivée. C’est l’est et il nous reste environ trois semaines.
L’ermitage de San Emeterio
Le site rural et religieux est attesté dès le 18e siècle, mais la construction est forcément antérieure.

Ermita de San Emeterio avec terrasse couverte. Photo © Alex Medwedeff

Terrasse pavée et couverte de l’ermitage San Emeterio. Photo © André M. Winter

Sous la errasse couverte de l’ermitage San Emeterio. Photo © Alex Medwedeff

Chapelle en face de l’ermitage San Emeterio. Photo © André M. Winter
Cueva del Pindal

Accès à la Cueva del Pindal. Photo © André M. Winter
Cette calanque se trouve sous la Cueva del Pindal. Le terre-plein devant la grotte est artificiel, il s’agit du déblai pour libérer l’accès.
La côte est ici raide comme partout dans la région.

Ensenda de Moral. Photo © André M. Winter
Iglesia de Santa María de Tina
Pour rejoindre la ruine, il faut continuer au-delà de l’ermitage San Eremito, descendre et remonter un profond vallon sur un sentier glissant mais en partie aménagé. Le versant rocheux est orienté nord, il n’y donc que rarement du soleil. Le site se trouve sur le sentier côtier St. Jacques Compostelle, mais vu le chemin, peu de pèlerins passent par là. Le lieu est documenté depuis 932. Les bâtiments semblent dater du 13e siècle et il ne subsiste que l’enceinte de la nef, le chœur et le clocher-mur. L’ensemble est vaguent stabilisé et rongée par l’humidité.

Vallon des mines de cuivre abandonnées. Photo © André M. Winter

Cascade dans le vallon sombre. Photo © Alex Medwedeff

Iglesia de Santa María de Tina. Photo © Alex Medwedeff

Portail fermé de l’église Santa María de Tina. Photo © Alex Medwedeff

Clocher-mur de l’église Santa María de Tina. Photo © Alex Medwedeff

Chevet et chapelles latérales de Santa María de Tina. Photo © André M. Winter

Une tombe dans un bas-côté de l’église Santa María de Tina. Photo © André M. Winter

Clocher-mur de l’église Santa María de Tina. Photo © Alex Medwedeff

Ruine de l’église Santa María de Tina. Photo © Alex Medwedeff

Chapelle latérale et chevet de Santa María de Tina. Photo © André M. Winter

Forêt d’eucalyptus autour de Santa María de Tina. Photo © André M. Winter
Le phare est sérieusement caché entre les arbres, nous le verrons mieux le lendemain du Mirador Pimiango.

Vue par dessus la forêt vers la mer. Photo © André M. Winter
Nuit sur un terrain de la route du phare
C’est sans doute aussi le parking de la grotte et de l’ermitage. On y est tranquille, uniquement le gardien du phare passe le soir et le matin.

Notre Trafic sur un emplacement près du phare de San Emeterio. Photo © Alex Medwedeff
Mirador Pimiango
Ce point de vue extravagant devrait surtout permettre la vue sur les Picos de Europa. Nous en voyons des bouts cachés derrière des nuages, mais nous en apercevons aussi le phare grâce au téléobjectif.

Mirador Pimiango. Photo © André M. Winter

Fermes et maisons éparses de Pimiango. Photo © Alex Medwedeff

Cap el Regolgueru. Photo © André M. Winter

Arche naturelle au nord du Mirador Pimiango. Photo © André M. Winter
Le phare est établi en 1864. Il n’est pas accessible à pied et on ne peut pas le voir mieux de terre que du Mirador Pimiango.

Faro de la Punta San Emeterio. Photo © André M. Winter
Vue retour du belvédère en béton armé vers le parking.

Aire du Mirador Pimiango. Photo © André M. Winter

Le Massif des Picos de Europa émergeant des nuages. Photo © André M. Winter
San Vicente de la Barquera
L’estuaire vaseux du Róo del Escudo est sur notre route vers Comillas

Lagune de Brazo Mayor. Photo © Alex Medwedeff

Puente de la Barquera. Photo © Alex Medwedeff
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