Notre gîte dans les collines

Vieux-Habitants

Basse Terre, Guadeloupe, Antilles françaises, France, Union Européenne

La première semaine nous louons une case créole sur la Côte sous le Vent. Cette location est un rêve au calme dans les collines, il y a fait donc un peu plus frais en période sèche (en tout cas la nuit). Mais ce n’est pas au bout du monde, le matin passent le boulanger et un marchand de légumes avec leurs camionnettes. La maison en bois est bien aérée et pas petite du tout et la terrasse permet d’observer les colibris. On la quittera à grands regrets.

Les photos de cette page ont été prises à divers jours de la semaine.

On n’a pas la vue directe sur la mer de la Ti’Kaz, mais elle n’est pas loin. En compensation, un petit ruisseau passe dans le fond du jardin.

Vue des collines de Vieux-Habitants sur la mer. Photo © André M. Winter

Vue des collines de Vieux-Habitants sur la mer. Photo © André M. Winter

Location Ti'Kaz à Vieux-Habitants. Photo © Alex Medwedeff

Location Ti’Kaz à Vieux-Habitants. Photo © Alex Medwedeff

La photo monte la partie noble de la maison côté rue, mais on ne s’y attarde pas car le jardin est de l’autre côté. Il semble qu’il y avait une terrasse semblable avant côté jardin, mais une grande partie est occupé désormais par la salle des bains

En bas la vue du haut avec les volets de la cuisine ouverts. La rue est à gauche, le jardin à droite.

Ti'Kaz avec entrée côté cuisine. Photo © André M. Winter

Ti’Kaz avec entrée côté cuisine. Photo © André M. Winter

Il y a un gros rocher naturel qui occupe une partie de l’avant de la terrasse.

Les persiennes de la terrasse sont horizontales, mais peuvent être inclinées pour fermer un côté de terrasse. C’est moins contre les regards que contre le vent et la pluie. On n’avait jamais à les fermer.

Fermeture de volets. Photo © André M. Winter

Fermeture de volets. Photo © André M. Winter

On mange bien sûr toujours dehors avec cette vue.

Bananiers du jardin vus de la terrasse. Photo © André M. Winter

Bananiers du jardin vus de la terrasse. Photo © André M. Winter

Une bonne connexion internet nous permet de rester en contact avec notre fils resté à la maison.

Nicolas par Skype sur la terrasse de la Ti'Kaz. Photo © André M. Winter

Nicolas par Skype sur la terrasse de la Ti’Kaz. Photo © André M. Winter

Ce chat fait partie de la maison et est attachant avec tout le monde qui y passe. Il reste principalement dehors, ne fait pas de bêtises, mais attend à être nourri le matin et le soir. Il s’occupe aussi d’os et de queues de poisson. Il est très territorial, on a vécu un combat avec un chat voisin (tout aussi roux-blanc) qui a durée un quarantaine de minutes. Ils avaient commencé à combattre sur la terrasse, en essayant de les séparer ils sont finalement tombés en boule inséparable dans la rivière pour continuer à s’y battre à moité sous l’eau. Tigrou en est sorti vainqueur, on ne voyait pas de traces de blessures, mais en le caressant, on sentait une multitude d’écorchures sous la fourrure sur tout le corps.

Malheureusement les mangues tombent à l’état vert.

Figuier de barbarie  est aussi appelé cactus raquette en Guadeloupe en raison de la forme de ses feuilles. Les fruits sont comestibles.

Les cocos verts ressemblent peu aux cocos secs qui roulent sur les plages.

Cocos verts sur un cocotier. Photo © André M. Winter

Cocos verts sur un cocotier. Photo © André M. Winter

Bananiers du jardin. Photo © Alex Medwedeff

Bananiers du jardin. Photo © Alex Medwedeff

Lorsque le bananier a produit entre 25 et 30 feuilles, au cœur de celles-ci se développe un bourgeon floral évoluant en une inflorescence qui retombe dans la majorité des espèces sur le côté. L’inflorescence, appelée «régime», est formée d’une série de spathes (feuilles colorées) disposées en spirale qui porte à sa base des fleurs femelles qui produiront les bananes et à l’extrémité des fleurs mâles (source Wikipédia).

Fleurs de bananier butinées par des abeilles. Photo © André M. Winter

Fleurs de bananier butinées par des abeilles. Photo © André M. Winter

Fleurs de bananier butinées par des abeilles. Photo © André M. Winter

Fleurs de bananier butinées par des abeilles. Photo © André M. Winter

Alpinia purpurata est une espèce de plante herbacée vivace du genre Alpinia de la famille des Zingiberaceae, originaire de Papouasie-Nouvelle-Guinée, de Nouvelle-Calédonie, des Îles Salomon et de Vanuatu. C’est une plante ornementale connue sous les noms de gingembre rouge, alpine ou galanga à La Réunion et de lavande rouge ou lavande rose aux Antilles françaises. Elle est appelée opuhi à Tahiti (source Wikipédia).

À droite, le balisier est de la sorte Heliconia bihai. Il est appelé pince de homard en Guadeloupe.

Les colibris du jardin

Les colibris et les bananiers ne sont pas rares en Guadeloupe ni dans les Antilles, mais pour nous c’est la première fois que nous les voyons de si près et c’est en plus tranquillement assis sur la terrasse. On voit bien les acrobaties vertigineuses et rapides de ces minuscules oiseaux, par contre pour les photographier, c’est tout autre chose: ils gardent quand même une distance des êtres humains, ils préfèrent vraiment l’ombre et évitent visiblement le soleil direct, ceci rend l’utilisation de téléobjectifs difficiles. Sur les fleurs de bananiers on a plus de chances de les prendre en photo car les colibris ont besoin de temps pour y glisser leur bec. De plus, il y a dans la fleur souvent des abeilles qui doivent d’abord être chassées. Le colibri fait donc plusieurs approches, tombe parfois carrément de la fleur, recommence. Cela donne un peu de temps pour la photo. Par manque de trépied (on ne voulait pas le trimbaler en avion) et avec les conditions difficiles les photos ne sont pas très bonnes.

Bien que cette fin d’inflorescence d’un bananier soit stérile, il y a du nectar dans les fleurs qui attire insectes et colibris. Les colibris madères femelles ont le bec courbé et doivent monter sous l’ouverture de la fleur l’inflorescence de bananier, c’est une opération aérienne assez délicate.

Colibri madère femelle sous l'inflorescence d'un bananier. Photo © André M. Winter

Colibri madère femelle sous l’inflorescence d’un bananier. Photo © André M. Winter

Colibri madère femelle au repos. Photo © André M. Winter

Colibri madère femelle au repos. Photo © André M. Winter

Le colibri huppé mesure entre 8 et 9 cm et pèse entre 3,5 g et 4 g. Le mâle est vert olive à reflets métalliques. Sa gorge est gris clair. Son ventre et ses pattes sont gris sombre. La plus grande caractéristique du colibri huppé est sa huppe de couleur vert émeraude à reflets métalliques. Elle est aplatie au repos mais se lève lorsqu’il est menacé ou excité. Son bec est noir, fin et droit. La femelle est beaucoup plus terne. Il se nourrit de nectar de fleurs et de petits insectes. Compte tenu de la taille de son bec, il ne butine pas les mêmes fleurs que les autres colibris (source Wikipédia).

Colibri huppé butinant une fleur. Photo © André M. Winter

Colibri huppé butinant une fleur. Photo © André M. Winter

Colibri huppé au repos dans un buisson. Photo © André M. Winter

Colibri huppé au repos dans un buisson. Photo © André M. Winter#

On ne les voit pas sur la photo, mais il y a une dizaine de colibris dans le buisson. Les fleurs sont très petites, les colibris n’y restent que très peu de temps avant de changer de fleur. Les suivre avec un objectif de 600mm de distance focale est quasiment impossible.

Bananier et un buisson aux fleurs rouges. Photo © Alex Medwedeff

Bananier et un buisson aux fleurs rouges. Photo © Alex Medwedeff

Notre nourriture locale

À gauche on y voit ces fruits locaux: des bannes mûres et vertes, un ananas, une limette, une carambole, une goyave jaune tout en bas, le corossol à épines et un maracudja. En haut à gauche une orange, celle-ci vient de Cuba.

À droite: maracudja est le mot créole (venant du tupi mara kuya) pour le fruits de la passion. Le fruit est une baie pourpre à maturité, de 3 à 4 cm de diamètre, pourpre profond, contenant de nombreuses graines noires, entourées d’une arille comestible. Cette partie est de saveur douce; la forme flavicarpa est plus grosse, de couleur jaune et de saveur plus acide (source Wikipédia)

La bière Carib est disponible dans toutes les Antilles. Le site de production principal est à Champs Fleurs sur l’île de Trinidad.

La Corsaire était initialement produite en Guadeloupe, désormais elle vient aussi de la Trinidad. On la trouve rarement dans les supermarchés mais dans la plupart des restaurants, on ne sert que celle-là.

Bouteilles de bière Carib Lager et Corsaire. Photo © André M. Winter

Bouteilles de bière Carib Lager et Corsaire. Photo © André M. Winter

Bouteille de bière guadeloupéenne Gwada. Photo © André M. Winter

Bouteille de bière guadeloupéenne Gwada. Photo © André M. Winter

La Gwada est une bière est brasse avec de du sucre de canne de Marie Galante et de l’eau sans doute de Basse Terre. L’orge et le houblon viennent sans doute d’ailleurs. Conditionnée uniquement dans ces bouteilles de 33cl.

Curieux, nous goûtons à tout ces choses qui ne sont pas disponibles chez nous. La raie a la chair ferme et elle reste ferme aussi après la cuisson. Il y a une sorte de cartilage au centre. Elle a un goût de poisson cependant différent de la plupart d’autres poissons. Tous les deux nous trouvons finalement le goût mauvais et passons le reste le lendemain au chat de la maison. Il mange ces morceaux, mais plus par faim que par conviction.

Tranche de raie dans un poêle. Photo © André M. Winter

Tranche de raie dans un poêle. Photo © André M. Winter

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