Nous finissons ces congés en beauté à Amalfi

Le village d’Amalfi est le centre de cette côte, nous y sommes parmi beaucoup de touristes, mais ce n’est pas encore trop gênant. L’accès à la cathédrale est payant, mais le cloître vaut vraiment le détour.

Nous arrivons en bateau depuis Sorrento. Ceci offre des vues bien plus belles qu’en arrivant par la route.

Amalfi vu de la mer. Photo © André M. Winter

Amalfi vu de la mer. Photo © André M. Winter

Cage de water-polo dans le port d'Amalfi. Photo © André M. Winter

Cage de water-polo dans le port d’Amalfi. Photo © André M. Winter

Le village d’Amalfi

Amalfi est un des principaux ports d’Europe du 9e au 12e siècle. Les premières mentions écrites d’Amalfi remontent au vie siècle, mais elle est créée bien avant, soit par des romains vers le 1er siècle, soit par des réfugiés de Melfi à une époque indéterminée1. La ville devint rapidement une puissance maritime faisant le commerce des céréales, du sel et des esclaves, exportant du bois de construction vers l’Égypte et la Syrie et important en Occident les soieries de l’Empire byzantin. Les marins d’Amalfi, les premiers d’Occident à utiliser la boussole, font la fortune de la ville. Au 9e siècle, les marchands amalfitains utilisaient déjà une monnaie en or alors que la plus grande partie de l’Italie en était encore à une économie de troc. Les relations d’Amalfi avec l’Orient sont encore illustrées à l’heure actuelle par la cathédrale aux détails mauresques et dont les portes ont été fondues à Constantinople en 1066 et acheminées jusque-là par la mer. Également vers 1070, des marchands amalfitains établis à Jérusalem sont à l’origine de la fondation des Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Source: Wikipédia

La façade principale de la cathédrale d'Amalfi. Photo © André M. Winter

La façade principale de la cathédrale d’Amalfi. Photo © André M. Winter

À l’origine, le site de la cathédrale est occupé par deux basiliques. La première correspondait au dôme ancien érigé par le duc Manson Ier d’Amalfi autour de l’an mil, la seconde, construite dans la moitié du 11e siècle était plus vaste avec un transept. À cette époque, les offices se tenaient en même temps dans les deux édifices. L’ensemble est transformé dans les premières décennies du 13e siècle par l’archevêque Matteo Capuano et le cardinal Pierre de Capoue qui unissent les deux lieux de culte en une seule basilique. D’autres agrandissements et reconstructions se déroulèrent entre le 16e et le 17e siècles pour lui donner sa structure actuelle. Source: Wikipédia

La façade actuelle a été construite au 19e siècle par Enrico Alvino aidé par un groupe d’architectes, après l’écroulement de l’originale. Le projet d’Alvino se présente avec une façade néogothique précédée par un couloir. Le portail majeur présente une lunette peinte d’une fresque de Domenico Morelli assisté de Paolo Vetri. Source: Wikipédia

Arcs mauresques de la façade de la cathédrale d'Amalfi. Photo © André M. Winter

Arcs mauresques de la façade de la cathédrale d’Amalfi. Photo © André M. Winter

Le Cloître du Paradis est l’ancien cimetière des nobles d’Amalfi. Il est réalisé entre 1266 et 1268. On peut y admirer les arcs croisés soutenus par 120 petites colonnes en style oriental, un petit jardin méditerranéen, plusieurs sarcophages remontant à la seconde moitié du 2e siècle, et des petites chapelles funéraires ornées de fresques datées du 2e et du 4e siècle. Source: Wikipédia

Dans le Chiostro del Paradiso d'Amalfi. Photo © André M. Winter

Dans le Chiostro del Paradiso d’Amalfi. Photo © André M. Winter

Le Chiostro del Paradiso de la cathédrale d'Amalfi. Photo © André M. Winter

Le Chiostro del Paradiso de la cathédrale d’Amalfi. Photo © André M. Winter

Le campanile existe depuis 1180 et son érection se termine au siècle suivant. Au 18e siècle, il est restauré puis successivement modifié. L’extérieur est composé d’un étage de fenêtres géminées et d’un étage de fenêtres trilobées, avec un couronnement arabisant recouvert de faïences jaunes et vertes. Source: Wikipédia

L’arrière du clocher est moins soigné que l’avant.

On passe du cloître à la basilique en passant à travers la chapelle des Corsano avec ses fresques du 16e siècle.

Nef baroque de la cathédrale d'Amalfi. Photo © André M. Winter

Nef baroque de la cathédrale d’Amalfi. Photo © André M. Winter

Le véhicule classique pour les petites routes de la Côte Amalfitaine est ce Cinquecento décapotable d’origine.

Fiat 500 jaune décapotable. Photo © André M. Winter

Fiat 500 jaune décapotable. Photo © André M. Winter

Nous sommes en Europe et en 2006. Pourtant, des ânes servent de bêtes de somme comme en Afrique pour ramener du bois de la colline. Les sentiers y sont effectivement très raides et aucune route ne monte dans les versants boisées.

Ânes chargés de bois à Amalfi. Photo © André M. Winter

Ânes chargés de bois à Amalfi. Photo © André M. Winter

Randonnée sans but précis derrière Amalfi

Comme le village n’offre pas assez à faire pour la journée, nous prévoyons de randonner vers les hauteurs pour avoir une vue d’ensemble. Notre but est le village de Pogèrola, mais nous passons à côté du chemin la Scala et comme il fait chaud, nous faisons une pause sous des oliviers sur terrasses avec vue sur le centre d’Amalfi. Nous y restons plusieurs heures car nous craignons ne même pas trouver un café à Pogèrola. La région semble être un paradis pour la randonnée, mais il faut faire attention à la chaleur car on est exposé plein sud et les versants sont idéalement exposés. Fin mai est sans doute trop tard pour randonner, à moins d’inclure des longues siestes entre 11 et 16 heures.

En haut à gauche des maisons de Pogèrola.

Le Valone Gravone. Photo © André M. Winter

Le Valone Gravone. Photo © André M. Winter

Amalfi plus bas. Photo © André M. Winter

Amalfi plus bas. Photo © André M. Winter

La cathédrale d'Amalfi. Photo © André M. Winter

La cathédrale d’Amalfi. Photo © André M. Winter

Vue sur Amalfi. Photo © André M. Winter

Vue sur Amalfi. Photo © André M. Winter

Ce chemin nous mène à abandonner la remontée. Il fait trop chaud!

Vue plongeante sur le versant est d'Amalfi. Photo © André M. Winter

Vue plongeante sur le versant est d’Amalfi. Photo © André M. Winter

Nous pausons longuement vers 400 mètres d’altitude.

Alex sur une terrasse agricole. Photo © André M. Winter

Alex sur une terrasse agricole. Photo © André M. Winter

Vue vers les montagnes l’arête principale de la Presqu’île de Sorrento.

Monte dell'Avvocata. Photo © André M. Winter

Monte dell’Avvocata. Photo © André M. Winter

Village de Pontone. Photo © André M. Winter

Village de Pontone. Photo © André M. Winter

Pontone. Photo © André M. Winter

Pontone. Photo © André M. Winter

En bas, la partie nord du village de Pontone.

Pontone. Photo © André M. Winter

Pontone. Photo © André M. Winter

Les maisons à l'est du centre d'Amalfi. Photo © André M. Winter

Les maisons à l’est du centre d’Amalfi. Photo © André M. Winter

La dernière soirée à Sorrento

Nous rentrons d’Amalfi en bus crevés. Le seul avantage est que le bus nous pose directement au camping Santa Fortunata sans devoir attendre des correspondances à Sorrento.

Sorrento et le Monte Vico Alvano. Photo © André M. Winter

Sorrento et le Monte Vico Alvano. Photo © André M. Winter

Punta Gradele, Meta et Altimuri. Photo © André M. Winter

Punta Gradele, Meta et Altimuri. Photo © André M. Winter

Le Vésuve vu en fin d'après-midi par dessus le Golfe de Naples. Photo © André M. Winter

Le Vésuve vu en fin d’après-midi par dessus le Golfe de Naples. Photo © André M. Winter

Nous profitions une dernière fois du coucher du soleil sur le Golfe de Naples qui est toujours aux couleurs très douces à cause de l’air brumeux.

Le retour rocambolesque à la maison

Notre retour au Tyrol s’annonce stressant pour deux raisons. Notre fils de quatre ans est resté chez les grands-parents dans l’est de l’Autriche et il aurait dû revenir au Tyrol en train avec des amis le jour après notre rentrée de Naples. Or, ces amis doivent repousser le voyage de deux jours. Nous pensons que cela ne devrait pas être un problème avec des grands-parents à trois adresses et un oncle aussi sur place. Cependan tous font défaut pour des raisons plus que douteuses et fort imaginaires. Ce sont surtout les deux grands-pères, tous les deux à la retraite, qui s’éclipsent totalement.

Il en suit une embrouille sérieuse, mais dans l’immédiat elle nous oblige à faire l’énorme détour par Vienne. Au lieu de 960 kilomètres bien faisables sur onze heures et donc en une journée, ce sont 1820 kilomètres à faire sans aucune visite en cours de route. Nous faisons donc les 1350 kilomètres vers Vienne, dormons une courte nuit et rentrons le lendemain matin avec notre fils à la maison.

La deuxième raison est d’ordre technique et certes un peu cosmétique, mais vu que nous sommes déjà passablement énervés par le détour forcé, la panne totale de la climatisation nous fait vraiment souffrir. Nous savons que c’est un luxe et que nous avons grandi à une époque où il n’y en avait pas dans les voitures, mais nous suons gravement.

Normalement, nous faisons toujours quelques clichés photographiques du retour de nos voyages, mais ici il n’y en a aucun, c’est à l’image de notre humeur.

Quelques jours après être rentrés, André trouve la solution de la panne de la clim’. Un connecteur électrique placé sous le moteur s’était détaché. Il s’agit de la prise de masse de la partie électrique de la climatisation. Merci Ford pour cette prouesse d’ingénieur mal réveillé.

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