Les Ponts du Diable de Trézène

Il fait terriblement chaud et nous avons décidé de ne plus entreprendre de randonnée aux heures de midi, surtout que nous venons du volcan de Méthana. Mais pour rejoindre des gorges resserrées à l’eau bien fraîche, nous faisons une exception et poussons le Trafic sur les pistes au plus haut pour éviter la marche en plein soleil. Nous nous trouvons encore sur le « pouce » du Péloponnèse, plus précisément dans un vallon au sud-ouest de Τροιζήνα (Trézène). On trouve dans le village quelques panneaux discrets vers Διαβολογέφυρο (Diavologefyro, Devil’s Bridge, Pont du Diable). En montant, on passe diverses ruines dont une tour médiévale et des chapelles. Nous nous garons aux coordonnées GPS 37.498606, 23.3548, mais on pourrait encore pousser 500 mètres plus loin avant de devoir continuer à pied.

Contrairement au nom local, il semble y avoir deux ponts et les deux font apparemment parti d’un système de collecte de l’eau. Actuellement, on en retire aussi, une source captée se trouve en bordure de la piste forestière. La rivière porte aussi le nom de Diavologefyro et alimente le Lac de Psifta où le roi mythique Saron de Trézène aurait érigé un temple pour Artémis.

Forêt de lauriers roses. Photo © André M. Winter

Forêt de lauriers roses. Photo © André M. Winter

Le chemin continue dans le même sens pour rejoindre le vallon frais et verdoyant. On marche sur les reste d’un ancien canal d’eau. Très vite, on arrive sur le premier pont que l’on traverse. Un chemin continue certes en direction amont, mais les grandes vasques se trouvent en direction aval. On tourne donc après le pont à droite pour rejoindre d’énormes arbres  qui poussent sur ce qui ressemble à des anciennes terrasses de culture. On reste sous ces arbres, on descend donc sur un des nombreux chemins pour serrer de plus en plus près vers le ruisseau

Chemin au-dessus de la rivière Diavologefyro. Photo © André M. Winter

Chemin au-dessus de la rivière Diavologefyro. Photo © André M. Winter

Vasques dans la rivière Diavologefyro. Photo © André M. Winter

Vasques dans la rivière Diavologefyro. Photo © André M. Winter

Pour finir, il faut descendre le long de grosses cordes et revenir vers la droite dans une partie très profonde du canyon. Ici se trouve la plus grande vasque qui permet même une baignade. Au-dessus passe le deuxième pont. La corde visible sur les photos en haut et en bas n’est pas celle qui aide à escalader les rochers.

Cavité sous la cascade du torrent Diavologefyro. Photo © André M. Winter

Cavité sous la cascade du torrent Diavologefyro. Photo © André M. Winter

Vue sous un des ponts du Diavologefyro. Photo © André M. Winter

Vue sous un des ponts du Diavologefyro. Photo © André M. Winter

Nous passons les plus chaudes heures ici pour casser la croûte. On va plusieurs fois dans l’eau, mais elle est trop fraîche pour y rester longtemps.

On revient finalement à la voiture qui cuit au soleil, et nous retournons à la plage de l’Ancienne-Épidaure. Au sud de se trouve la Chapelle de Panagítsas Panagiá que nous avons déjà présenté sous Le Théâtre de l’Ancienne-Épidaure.

On fait les courses et on cherche un endroit pour passer la nuit.

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